Comment Marrakech met en avant ses atouts
· La région développe ses pôles d’attractivité· Offshoring, agroalimentaire et santé … des filières porteuses Aujourd’hui, un territoire qui se veut attractif doit présenter une offre variée comprenant des filières sectorielles, des pôles et des compétences, des sites industriels, des opportunités d’affaires et des partenariats des entreprises. Où se situe la ville de Marrakech par rapport aux autres villes du pays, sur le plan de rayonnement et de la promotion de son territoire? Pour répondre à cette question, une table ronde sous le thème de l’attractivité a été organisée samedi dernier à Marrakech. Une table ronde tenue à laquelle ont participé l’Amet (Association management économique des territoires), le Laboratoire des recherches sur les territoires et l’entrepreneuriat (Larte), l’Université Cadi-Ayyad, le CRI (Centre régional d’investissement et le CRT (Conseil régional du tourisme). Objectif : présenter une étude relative à l’attractivité territoriale de la région, les opportunités d’investissements dans les différents secteurs. La mise en place d’actions de promotion était également au menu. Par ailleurs, cette rencontre à été l’occasion pour les étudiants du DESS de management économique des territoires & entrepreneuriat de présenter un plan marketing élaboré par leurs soins. Ce rapport inclut les secteurs clés comme l’artisanat, le tourisme d’affaires, de sport et de loisirs. Des niches encore balbutiantes et qu’il faut développer. A noter que Marrakech représente 40 % du tourisme national et est considéré comme locomotive du secteur au niveau national. Il est à rappeler que la stratégie économique régionale se focalise sur les trois nouvelles filières considérées prioritaires, à savoir le pôle tertiaire et services, le pôle agroalimentaire, et le pôle santé, sport et du bien-être. Dans les services, un projet MarrakechShore sur 200 -250 ha est au programme. Et ce, dans le but de faire de la région une destination privilégiée d’activités tertiaires et services. Situé à 10 km de Marrakech près de la ville nouvelle de Tamansourt, ce site sera conçu avec les mêmes offres que celui de RabatShore et CasaShore.Ilham Irrizgini, du CRI, a présenté un aperçu sur les potentialités économiques et la stratégie de développement de Marrakech/Tensift/Al-Haouz, rappelant que la région disposait des potentialités qui la placent parmi les territoires les plus attractifs. Elle se caractérise par une richesse forte en ressources naturelles, une population de 3.102.652 habitants, soit 10,38 % de la population totale du Royaume, un taux de chômage de 6,5% (10,8 % national), un taux d’activité qui atteint 54 % (52,6% national), des ressources humaines qualifiées, et une infrastructure accessible. Par filière, Marrakech pourrait aussi rapidement se positionner sur celle de l’agroalimentaire. Un projet de la mise en place d’un cluster agroalimentaire est en cours d’élaboration. L’idée est de rendre plus visible les opportunités à exploiter dans l’agroalimentaire et l’agriculture. L’assiette foncière dédiée à la 2e tranche du partenariat public, privé avec la Sodea est de 879 ha. Pour la 1ère tranche, 384 millions de DH sont investis, et 2.091 emplois ont été créés à ce jour.
Cinq zones pour le tourisme
Dans le cadre des programmes d’aménagement de nouvelles zones touristiques, Marrakech investit dans cinq zones touristiques. La zone de Tamesloht a plus de 4.000 ha. 427 millions d’euros investis dans la zone Mogador s’étendant sur un terrain de 368 ha. L’objectif est de créer 28.500 emplois et atteindre 8.700 lits. Ensuite, la zone de Chrifia (268 ha), la zone d’Aguedal (96 ha), et enfin le site de Zahrat Annakhil dédié à la construction de 12 unités hôtelières sur une assiette foncière de 182 ha.
lundi 18 juin 2007
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